Mes parents ont toujours gagné leur vie en travaillant. Ils ont eu la chance de vivre à une époque où l’emploi ne manquait pas. Ils ont pu élever 3 enfants, qui ont fait des études supérieures, et ils vivent maintenant une retraite paisible. J’ai grandi dans ce modèle. A l’abri du besoin, des galères. J’ai toujours mangé à ma faim, je partais en vacances. Le temps m’apprit que tout le monde n’avait pas cette chance, et, pire encore, que cette situation était de plus en plus inaccessible. Et cette pensée m’est insupportable.
Mon Monde, ma France, ma République doit être ceux où tout le monde a un travail, où ce travail paie et permet à chacun d’avoir une chance de s’épanouir. Depuis l’enfance, j’ai vu des hommes et des femmes politiques s’affronter, au rythme des élections. La gauche ceci, la droite cela. Ils se jetaient de grandes idées à la figure, sans jamais remettre en cause leurs doctrines inefficaces. Quand Emmanuel Macron a lancé son mouvement politique et s’est porté candidat, j’ai su que sa démarche était la bonne. Il s’est éloigné de ces idéologies, il s’est penché sur des solutions concrètes. Il a fait des promesses qu’il était capable de tenir, et il les a tenues.
Les députés élus avec lui, dans sa majorité, ont le rôle de fabriquer les lois qui appliquent son programme, et de contrôler leur application. Ils prennent l’idée, la solution, et la confrontent à la réalité, leur réalité, celle de la vie quotidienne des français, votre vie quotidienne. Nos députés sont issus de cette société civile, ce ne sont pas des professionnels de la politique. Je ne suis pas un professionnel de la politique. Je suis ingénieur, dans l’informatique. J’ai fait des études, à l’université, j’ai passé des entretiens d’embauche pour trouver du travail. J’ai échoué, et j’ai appris. Je peux comprendre la différence entre la théorie et la réalité, entre ce que les discours prévoient et ce qui se passe sur le terrain. Je sais que tout n’est pas aussi simple. Je sais qu’il ne suffit pas qu’une décision soit prise pour qu’elle soit appliquée.
C’est cette envie de construire un monde plus juste, ce sentiment intime que notre société laisse trop de personnes sur le bord de la route, qui motivent mon engagement politique au sein de la majorité présidentielle.